mercredi 22 juin 2011

ECHOALIA


Je crée ce blog pour partager mes idées sur l'écologie , la nature, les animaux . Notre pays ou notre MERE à TOUS c'est la TERRE et nous sommes en train de la détruire progressivement !!! je suis pas tres optimiste sur l'avenir de la belle bleue mais j'espère que les mentalités vont changer.... Mais pour cela nous devons malheureusement passer des moments difficiles...

Ce blog va parler de la nourriture saine et bio, de produits d'entretiens naturels, comment faire le ménage d'une autre façon sans polluer la terre!!!! Se soigner avec un maximum de produits naturels!
De forets, de nature, des conseils sur les animaux, des gens que j'admire et qui font avançer les choses,dénoncer les horreurs de l'humanité! Mes coups de gueules et Mes coups de coeurs !
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lundi 30 mai 2011

Les 12 ingrédients à éviter absolument dans vos cosmétiques et produits de beauté :

Les 12 ingrédients à éviter absolument dans vos cosmétiques et produits de beauté :

1. BHA et BHT : Se retrouvent dans les produits hydratants, le maquillage et d’autres produits et sont suspectés d’interférer avec les fonctions hormonales et d’être cancérigène (BHA). Nocifs pour les poissons et la faune.

2. Les colorants dérivés du goudron de houille : Soyez à l’affût du P-Phénylenediamine et des colorants identifiés par « CI » suivi de cinq chiffres. La p-phénylènediamine est utilisée dans certaines teintures pour cheveux; d’autres couleurs sont employées dans de nombreux produits cosmétiques. Ils pourraient être cancérigènes et contenir des métaux lourds toxiques pour le cerveau.

3. Les ingrédients reliés au DEA : Soyez à l’affût du Cocamide DEA et Lauramide DEA. Se retrouvent dans les cosmétiques crémeux et moussants tels que les produits hydratants et shampooings. Ils peuvent réagir avec d’autres substances et former des nitrosamines cancérigènes. Nocifs pour les poissons et la faune.

4. Dibutyl phtalate : Le phtalate de dibutyle est utilisé comme plastifiant dans les produits pour les ongles. Il est considéré comme toxique pour la reproduction et suspecté d’interférer avec la fonction hormonale. Nocif pour les poissons et la faune.

5. Les libérateurs de formaldéhyde : Soyez à l’affût du DMDM Hydantoin, Diazolidinyl urea, Imidazolidinyl urea, Méthénamine, Quarternium-15 et Sodium Hydroxymethylglycynate. Ces agents de conservation sont utilisés dans une large gamme de produits cosmétiques. Ils libèrent de façon lente et continue de petites quantités de formaldéhyde, substance cancérigène.

6. Les parabènes : Soyez à l’affût des ingrédients se terminant par « PARABEN ». Ils sont largement utilisés comme agents de conservation. Ils sont considérés comme perturbateurs endocriniens et pourraient interférer avec les fonctions reproductrices mâles.

7. Parfum : Mixture de produits chimiques qui peuvent déclencher des allergies et de l’asthme, certains sont associés au cancer et à l’intoxication des neurones. Nocif pour les poissons et la faune.

8. Les PEG : Utilisé dans certaines bases de crèmes cosmétiques. Il peut contenir du 1,4-dioxane, potentiellement cancérigène. (par ex. le PEG-60)

9. Pétrolatum : Utilisé dans certains produits capillaires pour la brillance et en tant que barrière hydratante dans des baumes pour lèvres, rouges à lèvres et produits hydratants. Produit pétrochimique pouvant contenir des impuretés cancérigènes.

10. Les siloxanes : Soyez à l’affût des ingrédients se terminant par « SILOXANE » « CONE». Ils sont utilisés dans les produits cosmétiques pour assouplir, lisser et humidifier. Le cyclotetrasiloxane est considéré comme perturbateur endocrinien et substance potentiellement toxique pour la reproduction. Nocif pour les poissons et la faune.

11. Sodium laureth sulfate : Se retrouvent dans les produits moussants tels que les shampoings, nettoyants et produits pour le bain. Il peut contenir du 1,4-dioxane, potentiellement cancérigène.

12. Triclosan : Se retrouve dans les produits antibactériens tels que le dentifrice, le savon, les désinfectants pour les mains. Il est suspecté d’interférer avec la fonction hormonale et de contribuer à la bactérie qui résiste aux antibiotiques. Nocif pour les poissons et la faune.

dimanche 29 mai 2011

Manger des fruits et légumes contaminés par des pesticides pendant la grossesse réduira le QI de l’enfant



Trois nouvelles études retrouvent à nouveau un effet délétère des pesticides sur la santé humaine, et en particulier dans le cas de ces études sur la santé de l’enfant. En particulier, une exposition in utéro aux pesticides organophosphorés réduit le quotient intellectuel des enfants, évalué à 7 ans.

Des scientifiques américains retrouvent qu’une augmentation d’un facteur 10, du taux des pesticides organophosphorés dosés dans l’urine maternelle pendant la grossesse, entraine une réduction de 5,5 points du quotient intellectuel de l’enfant ayant atteint l’âge de 7 ans, en comparaison au quotient intellectuel des enfants dont la mère a les plus bas taux d’intoxication aux organophosphorés.

“Cette augmentation est substantielle, en particulier regardée au niveau d’une population” explique le Dr Brenda Eskenazi, professeur en épidémiologie à l’université de Berkeley qui a mené cette étude, “Cette différence signifie qu’un plus grand nombre d’enfants vont passer dans la catégorie de ceux ayant plus de difficultés à apprendre et à suivre le programme scolaire, dont beaucoup nécessiteront même des classes adaptées”.

Cette étude fait partie de 3 études publiées le même mois dans la revue médicale Environmental Health Perspectives. Les deux autres études ont évalués les conséquences de ces intoxications aux pesticides sur les populations urbaines de New York alors que l’étude du Dr Eskenazi a évalué des enfants vivant à Salinas, une région agricole proche de Monterey en Californie.

Les deux études menées à New York ont également évalué les répercussions de l’intoxication de la mère aux pesticides, sur le quotient intellectuel de l’enfant à l’âge de 7 ans. Les dosages de pesticides ont été réalisés pour l’une dans les urines maternelles, et pour l’autre directement sur le sang du cordon ombilical, sang qui irrigue l’enfant pendant tout son développement in utero. Dans cette dernière étude, le pesticide recherché était du chlorpyrifos (produit par Dow Chemical).

Le Chlopyrifos est un insecticide organophosphoré utilisé pour lutter contre les moustiques, les mouches, divers nuisibles dans les cultures par épandage sur le sol ou le feuillage, les nuisibles de maison et les larves aquatiques. Il sert aussi à lutter contre les ectoparasites chez l’agneau et les bêtes à cornes.

On le retrouvera donc dans les fruits et légumes, le sol, l’eau, et les viandes. Il a des effets neurotoxiques chez le fœtus et chez l’enfant même à des taux très bas. Des études récentes indiquent que les enfants exposés in utero au chlorpyrifos ont un risque accru de retard mental et de retard du développement moteur dès l’âge de 3 ans.

Il augmente également le risque de troubles envahissant du développement (TED), une dénomination caractérisant les troubles de l’enfant caractérisés par un déficit de la socialisation et de la communication tels que l’autisme, les syndrome de Rett, le syndrome désintégratif de l’enfance, le syndrome d’Asperger, et les trouble envahissant du développement non spécifié.






Une étude menée en 2010 a retrouvé que le chlopyrifos retrouvé à des concentrations élevées dans les urines maternelles multipliait par 10 le nombre d’enfants touché par le syndrome d’hyperactivité et d’inattention de l’enfant.

Les pesticides organophosphorés sont des pesticides neurotoxiques. Ils sont de puissants agents neurotoxiques qui agissent en inhibant l’action de l’acétylcholinestérase dans les cellules nerveuses. Ils représentent une des causes les plus fréquentes d’empoisonnement dans le monde entier et sont souvent utilisés intentionnellement à des fins de suicide dans les régions agricoles.



On les retrouve dans les Insecticides (malathion, parathion, diazinon, fenthion, dichlorvos, chlorpyriphos, éthion), les antihelmintiques (trichlorfon), les herbicides (le tribufos et le merphos sont des tricrésyl phosphates contenus dans des produits chimiques industriels). Mais ils sont également utilisés dans les gaz de combat tel que le gaz sarin, le soman, le tabun, le VX et les gaz lacrymogènes (echothiophate, isoflurophate).

“Il est très inhabituel de trouver trois essais cliniques qui apportent autant de preuves consistantes, Evaluer des enfants à l’âge de 7 ans, lorsque les enfants vont à l’école, permet d’obtenir des données cliniques de grandes qualités et très valides sur le plan méthodologique et des résultats sur la fonction cognitive de ces enfants.

L’étude du Pr Eskenazi a suivi 329 enfants vivant dans les environ de Monterey. Les femmes ayant participé à l’étude ont été incluses en 1999. Au cours de leur grossesse et après leur naissance, les enfants ont été régulièrement suivis, leur développement évalué ainsi que leur état de santé.






Au cours de la grossesse, des échantillons urinaires des mères étaient recueillis afin d’évaluer leur teneur en di alkyl phosphate, un métabolite urinaire des pesticides organophosphorés. Des dosages identiques étaient réalisés chez l’enfant à 6 mois et à 5 ans. Le quotient intellectuel de l’enfant a été évalué par le test de Wechsler à l’âge de 7 ans (The Wechsler Intelligence Scale for Children — Fourth Edition) : il évalue la compréhension verbale, le raisonnement, la mémoire et la rapidité de réflexion.

Les analyses montrent donc une baisse sensible du quotient intellectuel des enfants dont la maman a été intoxiquée par ces pesticides avec une répercussion sur l’ensemble des différents critères du test. Les résultats restent très significatif même en tenant compte des différents niveaux d’éducation des mères, des revenus financiers de la famille, ou de l’expositions au plomb, aux retardateurs de flamme ou de DDT. C’est essentiellement l’exposition in utéro qui est délétère pour l’enfant : un effet de l’exposition des enfants sur le test n’a pas été retrouvé dans cette étude en particulier, bien que d’autres études aient confirmé l’apparition de troubles lors de ce type d’exposition.






Les taux de métabolite des pesticides organophosphorés retrouvés chez les maman ne sont pas différents des taux retrouvés au niveau de la population générale, posant un véritable problème de santé publique dans tous les pays ou ces produits sont utilisés et où les produits agricoles contaminés par ces produits sont exportés.

Ces résultats sont donc applicables à toute la population et si beaucoup de personnes peuvent être contaminés lors de l’utilisation des pesticides autour des maisons et des écoles, les deux autres études, réalisées dans la ville de New York, montrent que le lien entre intoxication aux pesticides et QI ne peut pas être fait avec les pesticides répandus dans les champs mais bien avec les pesticides contaminant les produits de l’agriculture.



L’utilisation de pesticides à l’intérieur des logements peut aussi être un vecteur de contamination. Les scientifiques sont conscients que toutes les recommandations actuelles sont de manger des fruits et des légumes en plus grande quantité, pourtant cela expose au risque de contamination par les pesticides. Il est importants de peler les fruits et les légumes, de les laver auparavant voir de préférer des aliments issus de l’agriculture biologique, ou les pesticides n’auront pas été utilisés.


Encore une fois, les pouvoirs publiques et en particulier le ministère de la santé font défaut à protéger la population des pesticides qui se révèlent toxiques pour l’être humain et l’environnement. La France est le pays d’Europe qui consomme le plus de pesticides. Aucune étude de ce type n’a jamais été réalisée en France. Pourquoi?

Du plomb dans le rouge à lèvres



Le plomb est un métal qui a contaminé la planète du fait des activités humaines. En particulier, la présence du plomb dans l’essence a jouer un grand rôle dans cette contamination. Beaucoup de mesures ont été prises pour interdire le plomb dans l’essence, dans la peinture, les canalisation d’eau mais dans de nombreux pays, le problème n’en demeure pas moins pregnant.






Le plomb affecte le système neurologique, les cellules du sang, la reproduction, et les reins. 90% du plomb absorbé va se localiser dans les os puis va être relâché lentement pendant des années dans l’organisme, mais aussi pendant la grossesse, la lactation et la ménopause (favorisant une ostéoporose).






Le plomb est une des causes les plus importantes de stérilité de la femme. Le plomb peut traverser le placenta et entrainer une mort foetale, un accouchement prématuré, ou un petit poids de naissance.



Un taux de plomb dans le sang de 10 ug/ml chez une femme enceinte augmente le risque d’hypertension au cours de la grossesse, les avortement spontanés et altèrera le développement neuropsychique de l’enfant. La source la plus importante de la contamination par le plomb est l’eau et la nourriture.

Mais le plomb se retrouve encore dans de nombreux produits manufacturés, des jouets, des bonbons importés, des épices, et des produits de beautés.






Récemment, en 2007, une campagne pour des cosmétiques sans plomb a été lancé aux Etats-Unis suite à la mise en évidence que 20 rouges à lèvres testés sur 33 contenaient des taux mesurables de plomb entre 0,03 et 0,65 ppm. 30% contenaient un taux de plomb supérieur aux limites tolérées dans les bonbons, une valeur importante même si non reconnue officiellement, car le rouge à lèvre peut être fréquemment ingéré.






Les fard à paupières sont également une source d’intoxication par des métaux lourds. L’union Européenne a bani le plomb dans les produits cosmétiques depuis 1976.

Une équipe de scientifiques d’Arabie Saoudite, un des marché les plus importants au monde en ce qui concerne la cosmétique, a récupéré 48 rouges à lèvres et 22 fards à paupières venant de différents pays, afin d’évaluer leur teneur en plomb. Les produits venaient de Chine, de Taiwan, de Thailande, d’Allemagne, de France, d’Italie et des Etats-Unis.

Du plomb a été détecté dans TOUS les rouges à lèvres à des teneurs de 0,27 à 3760 ppm! Quatre rouges à lèvres contenaient des valeurs de plomb proches ou supérieures à 20 ppm, la limite de tolérance de la Food and Drug Administration américaine.






Si les valeurs de tolérances appliquées avaient été celles relatives aux bonbons, puisque le rouge à lèvre est fréquemment est facilement ingéré, aucun des 44 rouges à lèvre testés ne pourrait être autorisé à la vente. Les taux de plomb retrouvés dans cette étude sont largement plus élevés que dans l’étude américaine de 2007.






Cette contamination par le plomb ne touchait pas que des produits bon marché. Sept rouge à lèvres de grande marques dont plusieurs marques Françaises avaient des taux de plomb allant de 0,36 à 1,07 ppm : Quatre rouges à lèvres provenaient de France, 2 de Belgique et une du Japon.

Concernant les fards à paupières, 1 seul contenait un taux de plomb supérieur à 20 ppm, la limite de la Food and Drug Administration Américaine. Cependant la majorité contenait des taux de plomb très élevés allant de 0,42 à 17,68 ppm (en moyenne 2,08 ppm). Le second fard à paupière le plus contaminé par le plomb avec un taux de 17,68 ppm, était un fard à paupière fabriqué en France.



Parmi les autres produits, nombreux sont ceux venant de Chine, un pays dont de nombreux produits importés, qu’il s’agissent de jouets, de bijoux, de lunch boxes, ont révélé des taux de plomb importants.

Le problème majeur avec les cosmétiques analysés est que même si les taux de plomb ne semblent pas pouvoir provoquer un effet aigu, l’application pluri-quotidienne pendant des années peut provoquer une accumulation nocive. Car comme l’ont montré les études plus plus récentes, il n’y a pas de taux de plomb sans danger.






Le plomb ne devrait pas exister dans les organismes humains. Par ailleurs, plusieurs rouges à lèvres et fards à paupières présentent des valeurs proches ou supérieures aux taux autorisés par exemple par la Food and Drug administration, mettant les consommateurs à risque d’empoisonnement. Cette étude démontre que des programmes de surveillance des métaux nocifs présents dans les cosmétiques tels que le plomb, devraient être mis en place pour protéger les consommateurs.

Vouloir être trop propre peut provoquer des allergies (Triclosan)

L’exposition répétée à des toxiques environnementaux peut entrainer plusieurs types de maladies qui impliquent une modification du système immunitaire et du système inflammatoire.
Afin de confirmer cette hypothèse, des scientifiques ont étudié deux agents dit disrupteurs endocriniens, et ont évalué leurs effets sur le système immunitaire.

Les deux produits étudiés étaient le bisphénol A (qui vient d’être interdit dans les biberons par l’UE) et le triclusan. Le triclosan est un produit antibactérien et antifongique à large spectre. On le retrouve dans des savons, des déodorants, des dentifrices, des solutions antiseptiques et beaucoup de produits de consommation courante sont imprégnés de triclosan : ustensiles de cuisine, jouets, literie, sacs poubelle, etc.

Il diminue la contamination bactérienne sur les mains et les produits traités. Seulement le triclosan passe à travers la peau après un simple contact et s’accumule dans l’organisme en particulier dans les cellules graisseuses.Il passe dans le sang du cordon ombilical, le lait maternel et peut-être retrouvé dans les urines.

Chez l’animal le triclosan réduit le développement foetal et accélère le développement lié aux hormones thyroïdiennes. Il ne modifie pas les hormones thyroïdiennes mais influence leur actions, modifiant la croissance des différentes espèces dont le développement dépend des hormones thyroïdiennes tels que les êtres humains.

Les scientifiques ont étudié les conséquence de l’exposition à ces deux toxiques environnementaux chez des adultes et des enfants de plus de 6 ans. La contamination par le bisphénol A était évaluée par un dosage dans les urines, comme celle du triclosan. L’influence de ces deux produits chimiques sur le système immunitaire était évalué par la mesure des anticorps antiCMV, la survenue d’allergies et de rhumes des foins.

Nous avons mis en évidence que chez les personnes de plus de 18 ans qui ont des taux élevé de bisphénol A, ont également des taux élevés d’anticorps antiCMV ce qui suggère que le système immunitaire ne fonctionne pas normalement“, explique l’un des auteurs Erin Rees Clayton.

Concernant le triclosan, les chercheurs de l’université du Michigan, montrent que ceux qui ont des taux élevés de triclusan ont plus d’allergies et de rhumes des foins. ”Cette découverte concernant le triclusan (présent dans de nombreux produits ménagers supporte), chez les plus jeunes, l’hypothèse selon laquelle vivre dans un environnement extrêmement propre pourraient diminuer l’expositions aux microorganismes bénéfiques au renforcement du système immunitaire” explique Allison Aiello, autre investigateur de l’étude.